Poèmes en forme de haïku et de waka sur les plantes de Yèvre-le-Châtel

Publié le par Julien Bonin

Vers l'une des extrémités de Yèvre-le-Châtel, on découvre, par une échappée de vue, une partie des champs qui entourent le village, et où ont crû de hauts coquelicots. Nous nous arrêtâmes, ma mère et moi, pour les contempler ; il soufflait un vent tiède. 

Quelques coquelicots

se font signe

dans les blés

 

Perdus

au milieu des champs

quelques coquelicots

 

Voiles rouges

sur la mer

coquelicots dans les blés

 

A peine cueilli

meurt

le coquelicot

 

Puis, cheminant par les rues du village : 

Vieux d'un siècle

le rosier a pris d'assaut

le mur du jardin

 

De la rose

que préférez-vous

le parfum exquis

ou bien

la couleur éclatante

 

Une fougère

garde l'entrée

de la porte

 

De la grande haie

les oiseaux ont fait

un hôtel

 

Mille fleurs

les abeilles ont

beaucoup de travail

 

Heureuses les abeilles

qui vont dans

l'intérieur des roses

 

Publié dans Textes

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