La Ruine et le tombeau, couverture et texte de présentation

La Ruine et le tombeau, quatrième tome de La Vie d'Oru, héros désabusé, sera disponible la semaine prochaine ; je ne manquerais de vous en faire savoir le jour exact. En attendant sa publication, voici l'illustration de couverture, dessinée et coloriée par Vincent Huet, qui est aussi l'auteur de celle du troisième tome. Je ne puis assez le remercier du temps et des soins qu'il a pris pour achever ce superbe dessin, intitulé Dans les ruines de Tyffadiade et représentant un événement dont sont témoins Oru et ses compagnons, parmi les vestiges de cette antique cité.  

Quant à la quatrième de couverture, la voici : 

            La Ruine et le tombeau est le quatrième tome de La Vie d'Oru, héros désabusé. Celui-ci, se voyant contraint de fuir Popahuakan, va chercher refuge avec ses compagnons dans le désert du Motemizuma, où ils rencontrent les vastes ruines d'une ancienne cité. Si le séjour d'Oru dans ces vestiges abandonnés est certes plus sûr que celui qu'il vient de faire dans la populeuse capitale du royaume de Mefeir, et va s'avérer d'ailleurs aussi instructif, le chef des Elleïres n'en demeure pas moins la proie de terribles tourments qui déchirent sa conscience ; et il s'aperçoit que nul endroit au monde n'est assez vieux ni assez éloigné du reste des hommes, que le souvenir des crimes du passé y ait disparu et que les ambitions les plus actuelles ne puissent s'en servir, faisant craindre un avenir des plus sombres.

            Mais, loin de ces lieux encore déserts, ce n'est pas seulement la soif du pouvoir et des richesses qui précipite alors la Xuih et d'autres seigneuries dans la guerre civile ; c'est aussi le fanatisme religieux, celui des Baassabs, qui se manifeste pour la première fois, et d'une façon sanglante, loin de leur pays, et qui, autant que les entreprises du Royaume Marchand et de la République, menace la sûreté et la liberté du Sud.

            Tandis que ces grandes Puissances aspirent chacune à ranger sous ses lois le monde entier, supposément pour le bien de l'humanité, alchimistes et magiciens espèrent d'y établir l'ordre par leur art secret ; et, rencontrant l'un d'eux, Oru découvre enfin certains mystères, parfois effroyables, que Shaïku son maître n'avait pas voulu lui révéler.

            Mais pour lors, le jeune homme, éloigné de toutes ces ambitions, n'est en quête que de tranquillité et de pureté intérieure ; quête qui s'exprime notamment dans ses poèmes et qui est d'autant plus difficile, qu'il ne veut pas négliger ses devoirs de chef du peuple elleïre, désireux de protéger la Forêt.